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Sergius
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Post� : 30-06-2008 19:06 
Mon histoire avec l’amiga démarra durant la dernière décennie du siècle passé.
C’est très précisément en 1989 que je découvris pour la première fois l’informatique car c’est cette année, que j’atterri en contrée française. LÃ d’où je venais, cette technologie n’était employée qu’Ã titre professionnel.
C’est donc avec un Amstard CPC 464 d’un ami que je pris connaissancedes immenses possibilités de création que l’ordinateur avait à m’offrir. Je me souviens tout particulièrement d’avoir recopié des tonnes de lignes en basic depuis une revue de l’époque pour coder un jeu très sommaire mais passionnant. Depuis ce premier contacte, j’ai décidé de me procurer un ordinateur coûte que coûte. Mon meilleur ami qui connaissait bien ce qui se faisait à l’époque me montra ce que lui rêvait d’avoir. C’était un AMIGA500 !
C’est ainsi que jusqu’en été 1991, année de mon premier salaire, je lu tout ce qui me tombait sous la main au sujet de cet ordinateur fantastique. Plus ma découverte dans les magasines se faisait et plus je le voulais. Les tests de jeux dans joystick étaient sans cesse pleins d’éloges, les comparaisons avec le rival de l’époque « Atari » montraient à quel point l’Amiga était extraordinaire.
En 1991, ma première paye tombée dans mon compte en banque, Je me suis précipité dans un magasin sur la place de la nation pour acheter un exemplaire de cette mine de technologie.
Je rentrais donc chez moi avec un Amiga5OO et un écran 1083.
Comme beaucoup d’amigaïstes, mes premières heures avec ma machine furent une belle exploration des disquettes système. La disquette « premiers pas » et la documentation papier donnaient un vrai sentiment de sérieux. J’avais été totalement bluffé par le synthétiseur de voix « say » qui donnait en apparences une âme à cette machine déjà si envoûtante.
Mon premier jeu fut cosmic pirate, un shoot assez particulier avec lequel j’ai explosé mon premier joystick.
C’est dans ce contexte que germât en moi de nombreux fantasmes technologiques futuristes. Je rêvais d’intelligence artificielle, de domotique. Je souhaitai créer mon univers informatique par mes propres mains comme je l’eu fais quelques années avant en créant un jeu avec quelques lignes de basic, mais c’était sans compter sur le côté ludique intarissable de cette machine ainsi que mon immaturité flagrante.
J’ai finalement passé mon temps à découvrir de nouveaux jeux grâce aux copains qui eux aussi avaient des amiga et des super X-COPY et autres hard copieurs. Finalement mon esprit créatif se noya au milieu d’heures de copies, d’échanges et de jeu.
C’est pour cet aspect qu’aujourd’hui je condamne le plus le piratage. L’abondance de jeux dans ma chambre m’empêchât en grande partie de profiter réellement des jeux qui en valaient vraiment la peine et surtout détruisit ma curiosité pour la programmation finalement si hardue en occupant tout mon temps libre.
Mon Amiga500 n’avait pourtant pas perdu de son charme et je me sentais comme embarqué dans une aventure pas comme les autres.
Quand l’Amiga1200 est apparu, je me suis rué dessus sans me poser vraiment de questions.
Les PC de l’époque étaient soit trop trop chères, soit trop trop moches et lents et pas du tout passionnants.
C’est chez monsieur heisenberg « AmiLePro » que j’ai acheté mon premier 1200 dans une ambience d’excitation insoutenable car il était en rupture de stock et je ne savais pas si j’allais repartir avec mon exemplaire.. Il était pour moi comme une évidence que j’avais besoin de l’AGA, d’un disque dur, de nouveauté. Après l’achat du 1200 nu, je fis l’acquisition d’un disque dur Quantum fireball d’un giga chez surcouf. Je construisis ma nappe adaptatrice 2’’5 vers 3’’5.
Premier disque de branché, premier disque de grillé à cause de l’alimentation mal branchée. Je retourne chez surcouf et hop : échange standard. De retour à la maison, le ventre noué, l’engoisse dans la gorge je branche ce nouveau disque après avoir réparé le soucis d’alimentation et tout a fonctionné à merveille. Quel bonheur d’avoir un A1200 avec un disque aussi gros !!!
Bref, avec une config bien gonflée (Blizzard 1230, gros disk) mon A1200 me fit plusieurs années de joie, et aussi beaucoup d’attente et d’espoirs. Tant de rebondissements ont eu lieu que je me demande si l’amiga n’était pas prédestiner à ne faire que rebondir.
Comme beaucoup d’entre nous, des noms comme boxer, caipirinha ou Amijoe ont été des grands espoirs, qui se sont terminés par de grandes déceptions. C’est alors que j’ai décidé de passer à autre chose en revendant mon A1200 pour un PC.
J’ai du passer six mois sans toucher à un amiga et WinUAE / Fellow ne me satisfaisaient pas vraiment, alors je suis passé sur Amithlon. Ce dernier me replongea une fois de plus dans le besoin d’Amiga. C’est alors que j’ai acheté un A4000 que j’ai gardé moins d’un an car toutes les extensions étaient bien plus chères sur ce model.
C’est ainsi que je me suis décidé de reprendre un A1200 de nouveau. Ce dernier fut mon amiga classic le plus costaud que j’eu entre mes mains : Ce 1200 était une turie. L’OS 3.9 s’exprimait librement ainsi que MACos9 sur ce hard que je vénérais.
Puis, l’ombre d’un des plus beaux projets qui m’avait tant fait rêvé a fini par pointer le bout de son nez. Je venais d’apprendre qu’une partie de l’ancienne équipe qui avait conçue les cartes blizzard se lancait dans un projet de carte mère à base de PPC sous Morphos. Sans hésiter un seul instant, je me suis plongé dans cette aventure que je voyais comme le dernier espoir pour l’Amiga. En effet, Amiga.inc nous mennait en bateau depuis de nombreuses années avec des projets dont nous n’avions jamais ne serait ce que l’ombre de quelque chose.
C’est ainsi que je me suis retrouvé avec Thierry Velasco dans son bureau à signer un contrat de Betatesteur. D’après le point de vue de Thierry qui me semblait très raisonnable, Thendic avait des vrais projets pour Morphos et un avenir s’ouvrait enfin pour l’amiga.
Les Betas de Morphos sortaient très régulièrement et à chaque nouvelle ISO, c’est tout un ensemble de nouveautés toujours plus impressionnantes les unes que les autres qui nous donnaient des moments de découverte et de tests passionnants.
Puis, malheureusement, l’auteur premier d’Ambient cessa son activité avec Thendic pour des raisons financières. C’est à partir de ce moment que les choses se sont noirci et que le projet de Morphos 1.5 fut retardé jusqu’à aujourd’hui. Entre temps, le Pegasos I qui souffrait des tars d’Articia fut patché à deux reprises et à deux reprises ma machine me fut échangée en un temps record par un modèle plus évolué. Quand le Pegasos II est sorti, je me suis débarassé de mon premier PEG qui m’avait tant donné de bonheur au profit de cette nouvelle carte mère possédant un G4. Mon but était de pouvoir enfin utiliser UAE PPC sans JIT de manière décente. Nous avons aussi vu sortir des nouvelles versions d’Ambient qui est un super bureau très confortable, nous avons eu droit à un navigateur digne de ce nom avec Sputnik et bien d’autres choses que je n’ennumèrerais pas tant la liste est longue.
Aujourd’hui nous sommes tous en attente de MOS 2.0 tant prometteur. Nous sommes le 30 juin et cette date n’est pas comme les autres puisque la MosTeam a annoncé officiellement sur leur site la sortie de MOS2.0 pour le second quart de 2008, hors nous sommes donc dans la dernière journée pour que cette version sorte dans les dates prévues. Contrairement à d’autres utilisateurs, je reste confiant car je n’ai pas de souvenir que la MosTeam ait fait des annonces officielles sans que celles-ci soient respectées.
Donc, je conclue ce résumé de ma vie d’Amigaïste par un éventuel plaisir de découverte de cette mise à jour majeur dans les heures qui suivent, soit par la dernière déception d’Amigaïste si MOS ne venait pas à sortir Très vite. En effet, partant en vacances dans quelques jours, si rien n’arrive très vite je crains que les joies de l’été me fassent totalement passer à autre chose.
Soyons tout de même pleins d’espoir et patientons un dernier moment.
PS: j'oubliai de vous parler de mon dernier projet.
Je suis sur le point de transformer une Efika en portable. C'est un projet que j'affectionne beaucoup de pouvoir utiliser Morphos partout où je vais
Sinon, accésoirement, j'ai 33 ans, je suis papa de deux adorable petits enfants et j'habite en région parisienne avec la maman de mes deux plus grands bonheurs.
Je travail dans le milieu de la vidéo braodcast en tant que responsable technique d'une société de postproduction à Paris.
J'aime les coquelicots, le chocolat et le s_xe.
Message édité par : Sergius / 30-06-2008 19:27
Message édité par : Sergius / 30-06-2008 19:29
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